vendredi 25 décembre 2009

Le tennis au secours du foot ?

Revenu sur le devant de la scène avec la désormais célèbre main de Thierry Henry, le débat sur l'introduction de la vidéo dans le football a, en cette fin d'année, fait couler beaucoup d'encre. Mais face à l'opinion publique et une majeure partie des acteurs du ballon rond, favorables à cette évolution, se dresse un obstacle insurmontable : les instances du football et Michel Platini, président de l'UEFA, en tête, qui continuent de voir d'un mauvais oeil cet apport technique invoquant "la mort de l'arbitrage et du football" et préférant l'ajout d'arbitres dans les surfaces de réparation.

Une nécessité
La grande question est de savoir pourquoi le sport le plus populaire du monde, qui déchaîne les passions, devrait-il rester le mauvais élève. Le rugby et le tennis ont parfaitement réussi cette transition vers la modernité. Il parait nécessaire aujourd'hui pour le ballon rond d'en faire de même. D'autant que le football est un sport où la tricherie est une religion, où les erreurs d'arbitrage sont légions. Il est trop difficile pour un arbitre (même dans la surface) de juger à l'oeil nu et à vitesse réelle. Au fond, le corps arbitral n'est pas si mauvais, il est simplement mal assisté.

Le système Hawk-eye comme exemple
Et si la solution venait de la petite balle jaune ? Le foot pourrait s'inspirer du système Hawk-eye utilisé dans le tennis. Les deux équipes auraient la possibilité de faire appel à l'assistance vidéo à 3 reprises par mi-temps et 2 lors de prolongations. Si une contestation est confirmée par les images, l'équipe conserve son capital de recours. En revanche, si elle s'avère infirmée, l'équipe perd une chance. Evidemment, de nombreuses modalités d'utilisation seraient encore à définir mais il pourrait s'agir d'un point de départ pour une réflexion plus approfondie.

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