lundi 14 décembre 2009

Stop à la parité des gains au tennis !

Ni voyez rien de misogyne mais la parité des gains lors des tournois du Grand Chelem est tout simplement injuste. Pourquoi ?

Le format de jeu
La première raison résulte du format de jeu. Dans un Majeur, un homme part pour 7 matches en 3 sets gagnants. Le moindre relâchement peut l'embarquer dans une rencontre marathon et le faire passer à la trappe. Il ne manque plus que les intempéries ralentissent la programmation et son parcours se transforme en véritables travaux d'Hercule. En revanche, les femmes jouent au meilleur des 3 manches. Elles restent, au grand maximum, 3 heures sur le court par rencontre. Et vu la disparité des niveaux sur le circuit WTA, les cadors peuvent aisément gérer et dérouler lors des premiers tours.

La condition physique
L'autre raison relève de la condition physique des joueurs et des joueuses. Pour un homme, il est impensable d'espérer aller loin sans être affûté physiquement. Arriver en deuxième semaine en étant à court de forme tient même de l'exploit. A l'inverse, chez les femmes, il est tout à fait possible d'envisager un quart de finale avec des kilos superflus. Bartoli, Clijsters, Davenport et j'en passe l'ont prouvé à maintes reprises.

Rappel : En 2007, Roland Garros est le dernier tournoi du Grand Chelem à adopter la parité des gains.

Les dotations pour les vainqueurs
Open d'Australie : 1 040 000 €
Roland Garros : 1 060 000 €
Wimbledon : 990 000 €
US Open : 1 090 000 €

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